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Réflexions sur le marché de l’art contemporain avec Stéphane Corréard

déjeuner Fiac

La semaine dernière, Stéphane Corréard était invité à un déjeuner organisé par le département Mobilier et Objets d’art du réseau d’Experts d’assurance Union d’Experts.  Il faut parti des grands témoins du marché de l’art contemporain. A l’occasion de la Foire Internationale d’Art Contemporain à Paris, son expérience de collectionneur nous intéresse. De plus, il est un acteur majeur sur la place de Paris en tant qu’organisateur du Salon des Galéristes. En fait, cette position nous permet d’entrer dans les coulisses de ce marché très actif au niveau international.

1/ un marché dynamique

Il constate que le marché de l’art contemporain est dynamique

Rien de plus formateur que d’échanger auprès de personnalités aguerries. Stéphane Corréard nous livre les coulisses et les attentes des collectionneurs “nouveaux riches”. Ces derniers s’offrent une collection d’objets d’art contemporain pour affirmer leur nouvelle position sociale.

Avec de Nouveaux investisseurs financiers

Il cite en exemple un commerçant à la retraite qui vend son fonds de commerce. A la suite ce cela, il place 30% de son capital en oeuvres d’art contemporain. Les taux de progression sont vertigineux. 

Les chiffres en progression d’Artprice

Le site de cotation Artprice vient d’annoncer des taux records de progression du semestre 1

  • Aux États-Unis, 38 000 lots Fine Art ont été vendus pour un total de 2,2Mrd$ en six mois ;
  • sur la même période en Chine, 37 900 lots Fine Art ont été vendus pour 2MrdArtprice : 
  • Rapport du Marché de l’Art Contemporain +1400 % en 17 ans et + 7,6 % de rendement annuel face aux taux négatifs. [27/09/2017].

Cette forte demande au niveau international explique les records de prix connus en salles de vente publiques sur une liste des 100 premiers artistes (Basquiat toujours en tête).

Ces chiffres sont à relativiser car 70% des oeuvres d’art vendues en France ont un coût moyen de 7 500 euros.

2/ Le parcours de l’artiste

Souvent, on lui pose la question de savoir comment se forme la cote de l’artiste. Sa réponse se base sur son expérience. En effet, un diplôme d’une école d’art ou d’un atelier d’artiste connu reste un facteur sûr. 

En effet, les artistes diplômés d’écoles d’art connues sont mieux identifiés.

Ainsi ils sont exposés par des galéristes dans un premier temps. Ensuite les collectionneurs puis les organismes institutionnels (musée, fondation) achètent leurs oeuvres. Les critiques d’art et publications relayent la notoriété de l’artiste.

Le premier marché est donc fondamental pour installer une solide cotation dans la durée. L’approche est différente dans les pays anglo-saxons sur la question du travail du marchand d’art et galeriste alors qu’en France les prix en salle de vente sont souvent moins chers qu’en galerie pour le même artiste.

Un grand merci aux 12 assureurs et courtiers invités qui ont participé à notre déjeuner débat

Les assureurs et courtiers ont répondu présents à notre invitation et ont nourri les échanges sur ce thème.

Puis  nous avons découvert les principaux stands de la FIAC et terminé notre visite par l’aile du premier étage dédiée aux artistes en devenir.

Un parcours riche en émotion dans le but de nouer de nouveaux contacts professionnels au plus haut niveau sur ce marché de l’art contemporain en France et nous ne manquerons pas de les retrouver au salon des galeristes du 7-10.XII.2017 au Carreau du Temple à Paris.

Cette journée a été organisée par le Cercle Menu Plaisirs, dont nous aurons le plaisir de vous présenter les activités dans un prochain post.